Et si c'était la solution contre les fins de mois difficiles ? Selon une enquête d'Opinion Way, dont Le Parisien s'est fait l'écho, plus d'un tiers des Français ne seraient pas opposés à la fin du virement mensuel unique de leur salaire. Une façon, pour les 35 % de Français concernés, de mieux gérer leur budget en séquençant davantage leurs dépenses, tout en recevant plus souvent le satisfaisant virement.
Chez les moins de 35 ans, l'idée est même plébiscitée : 62 % des jeunes sont favorables au paiement fractionné. Dans le détail, cependant, les Français concernés ne se mettent pas facilement d'accord sur les modalités du paiement en plusieurs fois : 37 % se satisferaient de deux virements par mois, 27 % préféreraient recevoir leur salaire toutes les semaines, et 19 % d'entre eux iraient même jusqu'à choisir une rémunération à la journée, avec ainsi un paiement quotidien.
Un système désavantageux pour les entreprises
À première vue, le système peut en effet paraître avantageux. Mais dans les faits, il poserait plus de problèmes que le paiement mensuel. Un virement bimensuel ou plus régulier peut certes être adapté pour les dépenses quotidiennes, en revanche, pour les frais fixes les plus importants comme un loyer ou le remboursement d'un emprunt, sa mise en place pourrait grandement déséquillibrer les comptes du ménage concerné.
Par ailleurs, le système serait également désavantageux pour les entreprises. Éditer une fiche de paie coûte entre 17 et 35 euros à une entreprise. Fractionner les paiements doublerait ou triplerait de tels coûts, en plus de compliquer la vie des services de ressources humaines. De surcroît, le Code du travail impose le paiement mensuel dans la plupart des cas. Il autorise cependant, rappelle Le Parisien, un salarié à demander un acompte à son employeur, tant que l'avance demandée n'excède pas la moitié de son salaire habituel.
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