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Friday, September 23, 2022

Spécial équipement : Le paiement fractionné, nouveau "must-have" - LSA

Rares sont les e-commerçants qui ne le proposent pas. Le buy now pay later (BNPL), ou paiement fractionné, est devenu un incontournable des retailers. Et les Français y sont devenus accros ! Le nombre de paiement en plusieurs fois a augmenté de plus de 40 % au premier trimestre 2021 (vs la même période en 2020), selon un rapport publié en juillet 2022 par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), qui est adossée à la Banque de France.

Si Oney, qui compte Auchan, Boulanger et Electro Dépôt parmi ses clients, et Floa Bank, dont Cdiscount est le partenaire historique, sont pionniers, les fintechs comme Klarna et Scalapay sont arrivées sur ce créneau en bénéficiant de l’explosion de l’e-commerce pendant la crise du Covid-19.

En donnant la possibilité de payer en trois ou quatre fois, le BNPL permet d’augmenter le panier. D’après l’ACPR, le montant moyen s’élevait à 350 € en 2020. « Chez Django, filiale de La Banque postale, le paiement fractionné permet une augmentation jusqu’à 52 % du panier moyen », chiffre Jocelyne Amegan-Douaud, la DG, qui rappelle que le BNPL est un marché de volumes car les marges sont faibles.

En 2020, l’encours des paiements fractionnés octroyés par les 11 établissements interrogés par l’ACPR s’élevait à 4,8 milliards d’euros, soit 18 millions de crédits et 10,5 millions d’emprunteurs.

Coût faible

Selon leur stratégie, les enseignes et marques peuvent prendre en charge la totalité ou une partie des frais du paiement fractionné, qui n’est – pour l’instant – pas encadré par la réglementation sur le crédit à la consommation car inférieur à quatre-vingt-dix jours. « Les facilités de paiement ont un coût faible au regard de ce que peuvent coûter les promotions, fait remarquer Jean-Michel Chanavas, président de Mercatel, think tank spécialisé dans les enjeux technologiques du retail. Elles représentent un gros levier pour déclencher l’acte d’achat. »

En plus de fidéliser une clientèle, le BNPL permet aussi d’augmenter le taux de conversion des e-commerçants. Selon les catégories, « il est de l’ordre de 10 à 18 % », estime Pingki Houang, DG de Scalapay. Mais les comportements d’achat tendent à évoluer. « Nous constatons que les marques d’entrée de gamme surperforment, et que la répétition d’achat est moindre pour les nouveaux clients », détaille-t-il. Face à l’augmentation générale des prix, le BNPL peut aussi soutenir le pouvoir d’achat des Français. Mais les acteurs sont unanimes : il ne faut pas en abuser.

À quoi ça sert ?

  • À payer en trois ou quatre fois des achats d’un montant assez faible, en moyenne 350 €, dans la limite de quatre-vingt-dix jours.

Qui l’utilise ?

  • Exploitée surtout par les e-commerçants, cette solution est aussi proposée en magasin.

Qui fournit ?

  • Des acteurs comme Floa Bank (BNP Paribas), Oney (Auchan/BPCE), Cofidis, Sofinco, mais aussi Paypal ou encore des fintechs comme Klarna, Scalapay, Alma, Pledg, etc.

 

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