Le président américain Joe Biden ne mènera « pas de négociations » avec l'opposition républicaine pour qu'elle consente à une manœuvre législative afin d'éviter un défaut de paiement des États-Unis, a prévenu mercredi sa porte-parole.
Il n'y aura pas de négociations sur le plafond d'endettement. Nous ne ferons pas cela
, a dit la porte-parole de l'exécutif Karine Jean-Pierre lors de son point presse quotidien alors que la situation financière des États-Unis pourrait rapidement devenir critique.
Elle a dit estimer que c'est la responsabilité constitutionnelle
du Congrès d'agir au-delà des clivages partisans et sans conditions
. Cette question ne doit pas être utilisée pour des manœuvres politiques
, a affirmé Karine Jean-Pierre.
Obéissant à une règle qui n'a pas d'équivalent parmi les économies développées, le Congrès américain doit régulièrement voter pour relever le plafond d'endettement public de la première puissance mondiale.
« Mesures extraordinaires »
Sans cela, les États-Unis pourraient être en défaut de paiement, c'est-à-dire ne plus pouvoir honorer le remboursement de certaines créances ou des intérêts associés, ce qui précipiterait la finance américaine et mondiale en terre inconnue. Or, la secrétaire au Trésor Janet Yellen a déjà averti que faute d'accord politique, son ministère devrait mettre en œuvre des mesures extraordinaires
dès jeudi pour éviter temporairement un tel scénario.
Les républicains, qui contrôlent désormais la Chambre des représentants − le Sénat, l'autre chambre du Congrès, est quant à lui à majorité démocrate −, menacent de jouer la montre pour tenter de forcer le parti du président à revenir sur certaines dépenses.
La limite actuelle, établie à 31 381 milliards de dollars, avait été fixée par le Congrès en décembre 2021 à l'issue de discussions tendues. Avant cela, les législateurs avaient relevé ou suspendu le plafond 78 fois depuis 1960, le plus souvent sans difficulté particulière.
Risque de défaut de paiement aux États-Unis : Biden ne négociera ... - Radio-Canada.ca
Read More
No comments:
Post a Comment