Un compte et un scan
Amazon One, le nom du programme, nécessite d’avoir un compte Amazon et de s’enregistrer préalablement en utilisant sa carte de paiement et en scannant la paume de chacune de ses mains en magasin. Une fois l’opération réalisée, le client n’aura plus qu’à passer sa main devant un lecteur biométrique en caisse pour régler ses achats. Amazon propose déjà Amazon One à des sociétés tierces et a conclu, en mars, un partenariat avec la chaîne américaine de restauration rapide Panera Bread, qui a commencé à mettre en place des terminaux dans certaines de ses succursales.
Le service a aussi été installé dans plusieurs enceintes de spectacle ainsi que des points de vente en aéroport et est également testé dans certains cafés Starbucks.
Impossible de la dupliquer
Le recueil et le stockage de données biométriques étant un sujet sensible pour de nombreux consommateurs, Amazon indique que les images de paumes enregistrées par les terminaux sont cryptées et conservées dans un espace numérique dédié et sécurisé. L’accès à cet espace « est très limité », assure le groupe, concrètement à des employés d’Amazon Web Services (AWS), la filiale d’informatique à distance (cloud), ayant reçu une formation spécifique.
L’image de la paume n’est pas seulement une photographie mais cartographie également le réseau vasculaire. De ce fait, « votre signature palmaire ne peut pas être dupliquée, à la différence d’une carte de crédit ou d’un mot de passe », affirme Amazon, selon lequel le logiciel d’identification « fait la différence entre une vraie paume et une copie ».
En Chine aussi
Le groupe indique avoir testé plus de mille modèles de paume en silicone et imprimées en trois dimensions pour vérifier que le terminal ne pouvait confondre une réplique et l’original. Autre signe de la généralisation de la reconnaissance palmaire, son lancement en Chine, en mai, dans le métro de Pékin par le géant technologique Tencent, qui s’appuie sur sa plateforme WeChat.
Le paiement avec la paume de la main devient courant aux États-Unis, comment ça marche ? - Sud Ouest
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