Le Festi-GrÎles de la Côte-Nord cherche à récupérer un peu plus de 20 000 $ en raison d'un problème avec son système de paiements. L’organisation du festival se fie à l'honnêteté des amateurs de barbecue pour acquitter le coût de leurs passeports ou de leurs billets journaliers.
Le président du conseil d’administration du festival, Hugo Rossignol, soutient qu'une erreur de gestion des appareils Global Payment a empêché la réception des paiements entre le début du festival, jeudi, et le moment où le problème a été détecté, à 19 h samedi soir.
Le problème touche uniquement les machines qui ont servi à payer l’accès au site. Les différents restaurateurs et microbrasseries qui exploitaient des kiosques n'ont pas été touchés par le problème technique.
Ça nous a scié les jambes.
On va être honnête, on a pleuré. On s'est dit : "Sans doute que l'argent qu'on a perdu allait peut-être nous obliger à arrêter le festival"
, admet Hugo Rossignol, président du conseil d’administration du Festi-GrÎles.
C'est pour ça qu'on fait aujourd’hui une demande aux gens
, poursuit-il. Il estime qu’entre 2500 et 3000 festivaliers se sont rendus sur le site pour assister aux spectacles et déguster des grillades ainsi que des produits locaux.
M. Rossignol a bon espoir que les gens feront preuve d’honnêteté. Si vous avez aimé les spectacles, si vous avez aimé l’ambiance, si possible, s’il vous plaît, de payer le coût de votre billet
, demande-t-il.
L’appel a commencé à être entendu. Dimanche après-midi, plusieurs festivaliers avaient déjà effectué leurs paiements.
Hugo Rossignol, président du Festi-GrÎles
Photo : Radio-Canada / Catherine Gosselin
Un avenir incertain pour le Festi-GrÎles
L’erreur de gestion des appareils de paiement survient alors que la direction du festival craignait déjà pour la pérennité de l'événement. Plus tôt cette semaine, Hugo Rossignol expliquait que les profits générés cette année détermineraient le futur de l'événement.
Les pertes de revenus liées au problème du système de paiement privent l’organisation d’un fonds de roulement qui lui permettrait de commencer à préparer le festival de l’année prochaine, en réservant des artistes, entre autres.
Bob le chef est le porte-parole de cette édition du Festi-GrÎles.
Photo : Radio-Canada / Catherine Gosselin
Le porte-parole du Festi-Grîles, Robert James Penny, alias Bob le chef, espère que l’événement pourra revenir l’année prochaine, en raison de son importance sur le territoire de Uashat.
On parle souvent d’unifier les peuples des Premières Nations avec les allochtones. […] Et là, on a un festival 100 % créé par les allochtones et les Innus qui nous prêtent leurs super belles terres dans la communauté Uashat
, fait valoir Bob le chef.
Les festivaliers peuvent retrouver les informations nécessaires pour effectuer leurs paiements sur les réseaux sociaux du Festi-GrÎles.
Des pertes de 20 000 $ pour le Festi-GrÎles - Radio-Canada.ca
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