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Sunday, April 30, 2023

Paiements : c'est quoi, cet EPI qui va remplacer Paylib et veut ... - MoneyVox

Les usagers français vont pouvoir tester, dès la fin de l'année 2023, EPI, le portefeuille numérique développé par les banques européennes, qui va remplacer Paylib en 2024. Son objectif : rivaliser avec Visa et Mastercard, les géants de la carte bancaire, mais aussi avec Apple, Google et PayPal. L'enjeu est lourd : assurer la souveraineté de l'Europe dans les paiements, face à ces poids lourds états-uniens. La partie n'est pas gagnée, loin de là.

La France est en retard. Alors que de nombreux pays européens (les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, l'Espagne, les pays scandinaves, etc.) ont déjà basculé dans l'âge du virement instantané de compte bancaire à compte bancaire, l'Hexagone reste le pays de la carte bancaire, voire du chèque. En 2022, seuls 6% des virements émis en France l'étaient en temps réel, contre 13% en moyenne dans la zone euro... et 100%, par exemple, aux Pays-Bas.

Cela commence toutefois à frémir. Grâce à Paylib entre amis, service désormais disponible dans les principales banques, 30 millions de Français ont testé les atouts du transfert d'argent de compte à compte en 10 secondes max, pour rembourser leurs amis ou envoyer de l'argent de poche à leurs enfants. Parmi ses points forts : la disponibilité (24 heures sur 24 et 7 jours sur 7), la gratuité et la disponibilité immédiate des fonds virés.

Malgré ce (relatif) succès, les jours de Paylib entre amis sont pourtant comptés. Cette solution franco-française est, en effet, appelée à se fondre prochainement dans une nouvelle solution de paiement européenne, désignée actuellement par l'acronyme EPI, pour European Payments Initiative.

Carte bancaire : l'Europe veut-elle la peau de Visa et Mastercard ?

« Une transition graduelle et fluide »

Dès la fin de l'année 2023, la France fera partie, avec l'Allemagne, des premiers pays à tester cette nouveauté. Initiée en 2020 par une quinzaine de banques du continent (dont BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, la Banque Postale et Société Générale), avec le soutien des institutions européennes, EPI s'était donné pour objectif de créer un nouveau schéma de paiement par carte bancaire, destiné à assurer la souveraineté européenne face au quasi-monopole des acteurs états-uniens Visa et MasterCard. Las, le projet a été revu à la baisse en 2022, suite à la défection de plusieurs banques allemandes et espagnoles, pour se concentrer sur le lancement d'un portefeuille (ou wallet) numérique sur mobile.

Selon le communiqué publié mardi par EPI Company, la société créée pour développer et commercialiser ce wallet, ce lancement est prévu pour 2024, d'abord en France, en Belgique et en Allemagne. A moyen terme, les Pays-Bas et le Luxembourg, deux pays où le paiement instantané est déjà très développé, rejoindront l'ensemble. EPI a également annoncé, en effet, le rachat de iDEAL et de Payconiq, les équivalents, en beaucoup plus populaires, de Paylib aux Pays-Bas et au Luxembourg.

En clair, Paylib entre amis est appelé à disparaître, sous sa forme actuelle, dans le courant de l'année prochaine. EPI Company, toutefois, le promet : pour les usagers de Paylib, la transition vers le nouveau portefeuille sera « graduelle et fluide », « dans la continuité de leurs usages déjà établis (...) sur le paiement instantané de personne à personne ».

Future alternative à Visa et Mastercard, le paiement européen en test en France fin 2023

Plus que du paiement entre amis

Lors de son lancement, il y a une dizaine d'années, Paylib avait l'ambition de couvrir un large spectre d'usages : du paiement en ligne, à l'instar d'un PayPal ; du paiement mobile en magasin, sur le modèle d'Apple Pay ou de Google Pay ; et enfin des petits paiements entre particuliers. Finalement, seul ce troisième cas d'usage a réussi à trouver sa place sur le marché.

C'est donc sur cette base qu'EPI va repartir en 2024. Mais l'ambition du futur système de paiement est beaucoup plus large. « L'objectif est de mettre en place un package complet de services de paiement : entre particuliers, aux professionnels, en ligne, en magasin... », détaille Nicolas Miart, directeur du conseil chez Galitt. Le tout fondé, non pas sur la carte bancaire, mais sur le transfert direct compte à compte, grâce au virement SEPA instantané.

Pas forcément un tueur de cartes

Carte bancaire vs virement instantané : EPI va-t-il réellement lancer le match ? L'ambition du futur wallet européen est en tout cas de se poser en alternative à la sacro-sainte carte. Il en a le potentiel, au moins sur certains usages. « Le virement instantané permet de faire des choses que la carte ne permet pas », confirme Nicolas Miart. « Des paiements sécurisés entre particuliers dans l'économie collaborative (seconde main, location de pair à pair), par exemple. Ou encore des achats en magasin de gros montant (électronique, meubles, électroménager), en éliminant le problème souvent posé par les plafonds de paiements de la carte bancaire. »

Pour autant, il n'a pas vocation à se substituer à la CB. « Elle a encore de beaux jours devant elle. Nous sommes plutôt dans une logique de coexistence, avec une substitution sur certains usages. » EPI, en revanche, pourrait aider les banques et les pouvoirs publics à faire aboutir un projet de longue date : se débarrasser définitivement du chèque, en déclin, mais toujours bien vivant en France.

Pourquoi la mort du chèque est inéluctable

Dernière chance pour les banques

Avant d'y parvenir, toutefois, EPI va devoir se faire une place dans notre quotidien. Et ce n'est pas gagné, tant est grande l'inertie dans les habitudes de paiement des Français. Il a fallu, par exemple, plus de 10 ans (et une pandémie) au paiement sans contact par carte bancaire pour parvenir à lever les réticences des usagers et à devenir, aujourd'hui, majoritaire aux caisses des magasins. Les banques, à l'origine du projet EPI, ont donc désormais une mission : convaincre leurs clients - les particuliers, mais aussi et surtout les commerçants - de la pertinence de leur joujou.

« Les solutions qui gagnent sont celles qui sont les plus simples pour l'usager et les plus efficientes pour les marchands »

Pour cela, un impératif : proposer une expérience de paiement qui rivalise avec la carte bancaire mais aussi avec les wallets mobiles des géants technologiques comme Apple Pay ou Google Pay. « Les solutions qui gagnent sont celles qui sont les plus simples pour l'usager et les plus efficientes pour les marchands », estime Nicolas Miart. « Les banques ont compris que ça se jouait là-dessus. C'est leur dernière chance : si elles se manquent, d'autres acteurs vont le faire à leur place, notamment les GAFAM (1) ».

La partie est loin d'être gagnée. Plusieurs obstacles se présentent, en effet, sur le chemin d'EPI. A commencer par l'agenda de son déploiement, qui reste flou. Nous l'avons vu : le lancement du paiement entre particuliers est prévu pour 2024, mais aucune date n'a été communiquée pour les autres services. Or le temps presse. Visa et MasterCard ne cessent d'améliorer l'expérience de la carte bancaire en supprimant les frictions qui existent dans le monde numérique. Les deux réseaux devraient, par exemple, lancer très prochainement en France, Click To Pay, une fonctionnalité permettant de sauter l'étape irritante du partage de ses identifiants de carte lors d'un achat en ligne.

Carte bancaire : cette nouveauté qui va vous faciliter la vie

Côté Gafam, Apple Pay continue d'enrichir son écosystème, avec le lancement récent (mais aux Etats-Unis seulement, pour l'instant) de facilités de paiement et d'un compte épargne.

L'autre écueil est celui de l'acceptation. EPI aime à se présenter comme un moyen de paiement paneuropéen, mais son lancement n'est prévu aujourd'hui que dans 5 pays : la France, l'Allemagne, la Belgique, avant les Pays-Bas et Le Luxembourg. Qu'en est-il de l'Europe du Sud (l'Italie, l'Espagne), de l'Est (Autriche, Pologne, République tchèque, Croatie) ou du Nord (Danemark, Suède, Norvège) ? Dans l'immédiat, rien à signaler.

Comment obtenir une carte bancaire gratuite ?

(1) Acronyme qui désigne les principales sociétés technologiques mondiales, toutes états-uniennes : Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft.

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Saturday, April 29, 2023

Friday, April 28, 2023

Le remplaçant des cartes Visa et Mastercard choisit la France - Presse-citron

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Le remplaçant des cartes Visa et Mastercard choisit la France  Presse-citron
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Les États-Unis risquent-ils le défaut de paiement ? - Gamereactor France

Le graphique de la semaine est celui du Credit Default Swap (CDS) américain : cet indice représente le coût de l’assurance contre un défaut de paiement des États-Unis. Le CDS à 1 an (US CDS 1 YR) vient de dépasser 140 bps…

Le CDS à 5 ans est lui aussi en hausse et atteint 60 bps, un montant inédit pour cette échéance et ce pays.

En pleine discussion sur le relèvement du plafond de la dette, jamais autant d’investisseurs n’ont cherché à se protéger contre un défaut américain, pas même lors des crises de 2008 et de 2011.

A chaque débat sur le plafond de la dette, le prix des CDS augmente :

Mais 2023 ne ressemble pas aux épisodes précédents. Cette fois-ci, l’accès de fièvre sur l’indice est bien réel et dépasse de très loin les derniers pics.

Le marché est en train de “pricer” une crise de la dette américaine. Rien d’étonnant, on le répète depuis plusieurs mois dans nos bulletins :

Comme je l’écrivais en février, “L’autre victime de la hausse des taux, c’est l'État fédéral américain qui n’arrive plus à financer ses déficits au fur et à mesure de l’augmentation de ces taux auxquels il emprunte pour rembourser ses dettes passées. Plus les taux augmentent, plus il faut d’argent pour rembourser les vieux crédits. L’Etat fédéral est dans une situation dramatique car les charges de ses remboursements ont explosé. La dette publique américaine a triplé depuis 2008 :

Nous vivons une crise de 2008 à l’envers.

En 2008, le risque venait des banques et s’était propagé vers les ménages et les entreprises. L’État était intervenu pour rétablir la stabilité de l’ensemble du système.

Aujourd'hui, le risque vient de l’État. C’est lui qui doit assurer la survie des entreprises via son plan de relance et qui doit assumer une période de hausse des taux plus longue que prévue.

En 2023, le risque principal est le défaut de l'État souverain, puisque c’est vers lui qu’est désormais transféré l’ensemble du risque de crédit.”

Le CDS est en train de mesurer l’équation impossible du financement de la dette américaine avec des taux aussi élevés. La charge d’intérêts sur la dette est sur le point de dépasser le budget, pourtant énorme, alloué à la défense. Autrement dit, les États-Unis financent plus leurs créditeurs que leur armée. Et ces créditeurs ne sont pas forcément tous alignés sur la même ligne géostratégique. Comment expliquer aux américains que le budget du gouvernement contribue davantage à financer un ennemi potentiel plutôt que sa propre armée ? La question d'un défaut s’est déjà posée auparavant par rapport à ce point précis. Mais c’est probablement parce que le niveau de remboursement de la dette américaine devient aussi inconfortable que l’option du défaut, même partiel, est clairement envisagé par autant d’investisseurs.

Les difficultés du gouvernement américain à financer sa dette risquent de perdurer. La Fed n’est pas encore parvenue à faire baisser l’inflation de manière substantielle. À partir du moment où cette inflation s’est propagée aux salaires, le régime inflationniste s’est auto-alimenté et la vélocité de la monnaie s’est accrue en réponse à cette nouvelle tendance. Et les réserves de liquidités accumulées les années précédentes alimentent ce cycle. La Fed doit désormais combattre un phénomène devenu “collant” et qui s’auto-entretient.

Les prix à la consommation sont les plus affectés par le niveau très élevé de l’inflation. Le dernier plateau observé n’a même pas autorisé une petite baisse des prix. Au contraire, les prix sont en train de repartir à la hausse, malgré la baisse du pétrole :

Les prix à la consommation sont en train de s’écarter durablement de leur tendance historique :

La Fed doit continuer son combat contre l’inflation et risque d’aggraver la situation déjà très critique des finances publiques américaines : en gardant des taux aussi élevés, la charge de la dette augmente et affaiblit les comptes du gouvernement. Le risque de défaut augmente lui aussi.

Un défaut, même partiel, aurait des conséquences catastrophiques pour les marchés. Cela redéfinirait entièrement la valeur des bons du Trésor américain dans l’échelle des risques. Un défaut des États-Unis serait tout simplement cataclysmique pour l’ensemble des actifs financiers. Dans un tel scénario, on se demande qui serait en mesure de payer ces contrats CDS tant l’impact sur le système financier serait violent.

Selon de nombreux observateurs, seule une nouvelle intervention de la Fed pour baisser les taux et racheter de la dette américaine permettrait d’éviter la catastrophe. Récemment, la Fed et le Trésor ont été réactifs pour éviter une contagion systémique de la crise bancaire. La mise en place d’un fonds de garantie illimité et d’une nouvelle fenêtre de financement pour les banques en détresse ont permis de stopper l’hémorragie.

Mais la crise bancaire n’est pas terminée. First Republic Bank a chuté de -40% en Bourse après la dégringolade du mois dernier. Le titre de la banque régionale américaine s’est effondré de -97% depuis le début de l’année :

Les conditions de sauvetage de la banque restent encore floues. Les tensions apparues au moment de la crise bancaire reviennent peser sur les marchés. La plupart des observateurs s’attendent à de nouvelles interventions dans les semaines à venir. Chaque fois qu’un stress de ce type apparaît, cela donne l’occasion aux investisseurs avertis de parier sur le fait que les banques centrales interviendront en ouvrant les robinets de liquidités (ce qui a un effet bénéfique sur les marchés). Ces investisseurs ont ainsi enregistré de jolis gains en pariant sur les nombreuses interventions effectuées depuis 2008.

Chaque fois que la planche a billet est relancée, les marchés stoppent leur correction et repartent à la hausse.

La courbe du Nasdaq suit de très près le bilan des banques centrales :

La récente intervention de la Fed pour éviter une contagion de la crise bancaire a mis brutalement fin à la réduction de son bilan entamée l’an dernier :

Dans ces conditions, on imagine mal comment la Fed pourrait rester les bras croisés face à la menace immédiate d’un défaut sur la dette. Surtout qu’un tel défaut pourrait relancer la crise bancaire, qui est directement liée à cette crise souveraine naissante. Les produits obligataires américains sont à la base de l’édifice du système financier.

Si aucune solution n'est trouvée rapidement pour écarter la menace d’un défaut de paiement, nous risquons d’entrer dans une nouvelle crise systémique, qui touchera cette fois-ci l'un des piliers du système financier.

Que valent réellement les titres de la dette américaine si le risque de défaut augmente aussi fortement ?

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4 infos sur EPI Company, la menace pour Visa et Mastercard en Europe - Presse-citron

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4 infos sur EPI Company, la menace pour Visa et Mastercard en Europe  Presse-citron
4 infos sur EPI Company, la menace pour Visa et Mastercard en Europe - Presse-citron
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Thursday, April 27, 2023

Le service de paiement européen entre en phase de test en fin d'année en France - Var-matin

"Le portefeuille numérique avec le paiement personne à personne sera lancé en phase pilote auprès des premiers utilisateurs à la fin de l'année 2023 en France et en Allemagne", indique EPI dans un communiqué.

Concrètement, les usagers pourront se transférer de l'argent entre eux, de compte bancaire à compte bancaire, gratuitement et en quelques secondes.

Cette option sera proposée, aux côtés du virement classique, via l'application de la banque du client ou une application dédiée sur téléphone mobile.

Ce service "sera progressivement étendu aux paiements de particulier à professionnel, aux achats en ligne, puis aux paiements en point de vente", poursuit le document, entre le début d'année 2024 et 2025.

Il sera accessible en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg.

16 membres dans l'alliance

"L'ensemble de ces marchés représente plus de 60% des transactions électroniques en Europe, c'est une très bonne base pour se développer", a déclaré la directrice générale de l'EPI Martina Weimert lors d'une conférence de presse.

EPI a par ailleurs annoncé l'achat de deux start-up, le néerlandais Currence iDEAL et le fournisseur de solutions de paiement luxembourgeois Payconiq International (PQI), pour un montant non communiqué.

Le groupe annonce aussi quatre nouvelles banques partenaires: la belge Belfius, l'allemande DZ Bank (qui l'avait pourtant quitté il y a un an) et deux poids lourds néerlandais, ABN Amro et Rabobank.

Les six principales banques françaises - Crédit Mutuel, BNP Paribas, Crédit Agricole, La Banque Postale, BPCE, Société Générale - sont actionnaires du consortium, de même que l'acteur du paiement Worldline.

L'alliance compte 16 membres au total.

Le projet de carte abandonné

Annoncé à l'été 2020, le schéma de carte européen visait à la création d'une nouvelle solution de paiement paneuropéenne unifiée, basée sur la technologie des transactions instantanées, en vue notamment d'offrir une alternative aux géants du secteur Visa et Mastercard.

Le projet a subi depuis de nombreuses défections et a réduit en conséquence ses ambitions. Le volet carte a été abandonné en début d'année dernière, le consortium se recentrant sur un portefeuille numérique (ou "wallet" en anglais) et la technologie de paiement instantané, qui permet de réaliser des virements en quelques secondes.

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Le système de paiement instantané paneuropéen de l'EPI sera lancé fin 2023 - Usine Digitale

EPI (European Payments Initiative), une société réunissant plusieurs banques chargée de mettre au point une solution de paiement paneuropéenne, a annoncé ce 25 avril son intention de lancer un pilote fin 2023. Il s'agira d'une solution de paiement instantané de compte à compte. EPI annonce de plus l'acquisition de deux fournisseurs de solutions de paiement en Europe, et l'arrivée dans le consortium de quatre nouveaux actionnaires : Belfius, DZ Bank, ABN Amro et Rabobank.

Ils rejoignent BFCM, BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Deutsche Bank, DSGV, ING, KBC, La Banque Postale, Société Générale, Nexi et Worldline.

Du projet de carte à celui du virement instantané

Fondée en 2020, l'EPI avait pour but de créer une solution de paiement unifiée utilisable partout en Europe, et qui serait une alternative à Visa et Mastercard, les seules solutions acceptées sur l'ensemble du continent, et qui sont américaines. En effet, le paiement en Europe est encore très fragmenté, que ce soit en termes de moyens de paiement ou de réglementations.

Cet objectif initial a été abandonné en mars 2022, après les défections de Caixa Bank, Commerzbank et une dizaine d'autres acteurs bancaires. A la place d'une solution de paiement par carte, l'EPI s'est réorientée vers le virement instantané te via un portefeuille numérique.

Le modèle néerlandais

Plusieurs dizaines de solutions permettant d'effectuer des virements instantanés existent aujourd'hui sur le marché, dont celle de Currence Ideal (paiement de compte à compte basé sur l'open banking), qui capte largement plus de la moitié des transactions aux Pays-Bas, et qui vient d'être rachetée par l'EPI. L'autre acquisition annoncée aujourd'hui est Payconiq, une société luxembourgeoise dont la solution est utilisée dans le Benelux, notamment par ING, et qui est partenaire d'Ideal.

EPI lancera son pilote en France et en Allemagne pour les paiements de particulier à particulier (sur le même modèle que le système français Paylib, qui à terme se fondra dans EPI), avant un lancement commercial prévu en 2024 dans ces deux pays et en Belgique, les trois représentant plus de la moitié des paiements de détail hors espèces en zone Euro. Les autres pays européens suivront, ainsi que les paiements de particulier à professionnel, les paiements en ligne, et enfin les paiements en point de vente. Concrètement, la solution permettra de payer avec son smartphone.

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Wednesday, April 26, 2023

Tuesday, April 25, 2023

Le service de paiement européen entre en phase de test en fin d’année - 20 Minutes

Le Crédit agricole, la banque française la plus populaire, fait partie du projet. (PHOTO D'ILLUSTRATION) — V. WARTNER

Il ambitionnait de devenir un concurrent des américains Visa et MasterCard. Le service de paiement européen European Payment Initiative (EPI) entrera en phase de test en fin d’année, a annoncé ce mardi le consortium bancaire en charge de son développement. « Le portefeuille numérique avec le paiement personne à personne sera lancé en phase pilote auprès des premiers utilisateurs à la fin de l’année 2023 en France et en Allemagne », indique EPI dans un communiqué.

Concrètement, les usagers pourront se transférer de l’argent entre eux, de compte bancaire à compte bancaire, gratuitement et en quelques secondes. Cette option sera proposée, aux côtés du virement classique, via l’application de la banque du client ou une application dédiée sur téléphone mobile. Ce service « sera progressivement étendu aux paiements de particulier à professionnel, aux achats en ligne, puis aux paiements en point de vente », poursuit le document, entre le début d’année 2024 et 2025.

Seize banques partenaires

Il sera accessible en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg. « L’ensemble de ces marchés représente plus de 60 % des transactions électroniques en Europe, c’est une très bonne base pour se développer », a déclaré la directrice générale de l’EPI Martina Weimert lors d’une conférence de presse. EPI a par ailleurs annoncé l’achat de deux start-up, le néerlandais Currence iDEAL et le fournisseur de solutions de paiement luxembourgeois Payconiq International (PQI), pour un montant non communiqué.

Le groupe annonce aussi quatre nouvelles banques partenaires : la belge Belfius, l’allemande DZ Bank (qui l’avait pourtant quitté il y a un an) et deux poids lourds néerlandais, ABN Amro et Rabobank. Les six principales banques françaises - Crédit Mutuel, BNP Paribas, Crédit Agricole, La Banque Postale, BPCE, Société générale - sont actionnaires du consortium, de même que l’acteur du paiement Worldline. L’alliance compte 16 membres au total.

Un projet qui a réduit ses ambitions

Annoncé à l’été 2020, le schéma de carte européen visait à la création d’une nouvelle solution de paiement paneuropéenne unifiée, basée sur la technologie des transactions instantanées, en vue notamment d’offrir une alternative aux géants du secteur Visa et MasterCard.

Mais le projet a subi depuis de nombreuses défections et a réduit en conséquence ses ambitions. Le volet carte a été abandonné en début d’année dernière, le consortium se recentrant sur un portefeuille numérique (ou « wallet » en anglais) et la technologie de paiement instantané, qui permet de réaliser des virements en quelques secondes.

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Le service de paiement européen entrera en phase de test en fin d'année - Le Figaro

L'European Payment Initiative (EPI) permettra aux usagers de se transférer de l'argent entre eux, de compte bancaire à compte bancaire, gratuitement et en quelques secondes.

Le service de paiement européen European Payment Initiative (EPI), initialement pensé comme un concurrent des américains Visa et Mastercard, entrera en phase de test en fin d'année, a annoncé mardi le consortium bancaire en charge de son développement. «Le portefeuille numérique avec le paiement personne à personne sera lancé en phase pilote auprès des premiers utilisateurs à la fin de l'année 2023 en France et en Allemagne», indique EPI dans un communiqué.

Concrètement, les usagers pourront se transférer de l'argent entre eux, de compte bancaire à compte bancaire, gratuitement et en quelques secondes. Cette option sera proposée, aux côtés du virement classique, via l'application de la banque du client ou une application dédiée sur téléphone mobile. Ce service «sera progressivement étendu aux paiements de particulier à professionnel, aux achats en ligne, puis aux paiements en point de vente», poursuit le document, entre le début d'année 2024 et 2025.

Il sera accessible en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg. «L'ensemble de ces marchés représente plus de 60% des transactions électroniques en Europe, c'est une très bonne base pour se développer», a déclaré la directrice générale de l'EPI Martina Weimert lors d'une conférence de presse.

Les banques françaises parties prenantes

EPI a par ailleurs annoncé l'achat de deux start-up, le néerlandais Currence iDEAL et le fournisseur de solutions de paiement luxembourgeois Payconiq International (PQI), pour un montant non communiqué. Le groupe annonce aussi quatre nouvelles banques partenaires: la belge Belfius, l'allemande DZ Bank (qui l'avait pourtant quitté il y a un an) et deux poids lourds néerlandais, ABN Amro et Rabobank. Les six principales banques françaises - Crédit Mutuel, BNP Paribas, Crédit Agricole, La Banque Postale, BPCE, Société Générale - sont actionnaires du consortium, de même que l'acteur du paiement Worldline. L'alliance compte 16 membres au total.

Annoncé à l'été 2020, le schéma de carte européen visait à la création d'une nouvelle solution de paiement paneuropéenne unifiée, basée sur la technologie des transactions instantanées, en vue notamment d'offrir une alternative aux géants du secteur Visa et Mastercard. Mais le projet a subi depuis de nombreuses défections et a réduit en conséquence ses ambitions. Le volet carte a été abandonné en début d'année dernière, le consortium se recentrant sur un portefeuille numérique (ou «wallet» en anglais) et la technologie de paiement instantané, qui permet de réaliser des virements en quelques secondes.


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Sunday, April 23, 2023

Paiement par carte bancaire : pourquoi certains commerçants maintiennent un montant minimum - TF1 INFO

À la boulangerie "Roggio", à Montrouge (Hauts-de-Seine), il est impossible de payer par carte bancaire en dessous d'un montant de cinq euros. La pratique est légale, à condition de l'afficher. Les clients doivent s'adapter. "Là, il faut que je prenne un deuxième croissant pour atteindre le montant", réagit l'un d'entre eux dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Il va donc dépenser "plus que ce qu'il avait prévu au départ", mais le point de vue du commerçant peut s'entendre également.

À chaque règlement par carte, notre boulanger paie des frais bancaires de quelques centimes. Insignifiant en apparence, mais à la fin de l'année, l'addition est salée. Yann Roggio a fait ses comptes, et nous démontre ce qu'il perd avec l'exemple d'une baguette de pain à 1,30 euro. "Pour cent 'traditions' vendues", explique-t-il, "la banque me prend 60 centimes de frais bancaires. À l'année, ça représente entre 3.000 et 3.500 euros de frais pour la carte bleue".

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Thursday, April 20, 2023

Paiement : pourquoi les Français restent attachés à l'argent liquide ... - MoneyVox

Le cash fait de la résistance en France et reste le moyen de paiement le plus utilisé devant la carte bancaire, selon une enquête publiée ce jeudi par la Banque de France.

« Trois ans après le début de la crise sanitaire, les espèces résistent en France ». C'est le constat d'une étude de la Banque de France publiée ce jeudi matin sur la base de la dernière enquête relative aux habitudes de paiement des ménages réalisée entre octobre 2021‑juin 2022 par la Banque centrale européenne.

En effet, en France, l'argent liquide reste toujours le moyen de paiement privilégié des particuliers en volume (50%).

Des habitudes de paiement qui varient selon l'âge

Les deux avantages associés à l'utilisation de l'argent liquide sont d'une part, une meilleure gestion des dépenses et d'autre part, la protection de la vie privée.

L'âge de la personne est l'une des caractéristiques qui déterminent le recours aux espèces. « La probabilité qu'une personne de 55 ans utilise principalement les espèces est significativement plus forte que pour une personne de moins de 25 ans. Par ailleurs, la « fragilité budgétaire » joue sur les habitudes de paiement en espèces : les personnes en situation de « fragilité budgétaire » ont tendance à recourir plus souvent aux espèces », souligne l'étude.

Au final, le type d'achat et son montant jouent davantage dans l'utilisation des espèces. « La propension à régler ses achats en espèces est plus forte pour les achats du quotidien, auprès des vendeurs de rue ou sur un marché, dans les cafés et restaurants que ceux effectués en supermarché. Elle est très importante quand ces transactions s'effectuent entre particuliers. À l'inverse, les achats de biens durables, en station essence, les réservations d'hôtels et les services hors du domicile sont moins souvent réalisés en espèces. Par ailleurs, plus le montant de la transaction est bas, plus cette transaction est réglée en espèces », souligne cette étude.

Le succès croissant de la carte bancaire

Si l'argent liquide fait de la résistance, son utilisation diminue pourtant ces dernières années. Il représentait encore 68% des volumes de transactions en 2016, contre donc 50% en 2022. En revanche, la carte bancaire est de plus en plus utilisée, boostée par le développement du sans contact. Elle représente 43% des transactions contre 27% en 2016. Le chèque lui ne représente que 4% des volumes de paiement (-1 point).

« Si la crise sanitaire n'a finalement eu qu'un impact modéré sur les habitudes de paiement en espèces », selon cette enquête, celle-ci constate également que les habitudes en matière de thésaurisation n'ont pas vraiment changé.

Le montant moyen d'espèces que les particuliers possède est de 61 euros. Un montant qui est de 46 euros aux Pays-Bas, mais qui monte à 121 euros en Autriche. Par ailleurs, 30% des Français déclarent détenir une réserve d'espèces chez eux.

Pourquoi les Français amassent les billets sous leur matelas

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Wednesday, April 19, 2023

Le Crédit Agricole et Worldline comptent créer une coentreprise de ... - Usine Digitale

Ce 19 avril 2023, le Crédit Agricole et le spécialiste du paiement Worldline ont annoncé la signature d’un accord de négociations exclusives en vue de créer, en 2025, une coentreprise française spécialisée dans les services de paiement pour les commerçants.

Worldline actionnaire majoritaire

Celle-ci sera détenue majoritairement (50% du capital plus une action) par Worldline et consolidée par intégration globale. Les deux sociétés prévoient d'investir ensemble 80 millions d'euros dans le projet d'ici 2024.

La nouvelle entité s’appuiera sur le portefeuille de commerçants français et les réseaux de distribution du Crédit Agricole (39 caisses régionales, plus de 16 000 conseillers pour les entreprises), tandis que Worldline apportera l'infrastructure technique "aussi bien pour le commerce physique qu'en ligne", précise-t-il. L’idée est de développer conjointement des offres technologiques de pointe pour les commerçants français, allant de terminaux de paiement électroniques à des dispositifs d'acceptation mobiles.

Un marché à 700 milliards d’euros

Ce partenariat avec Worldline est une aubaine pour le Crédit Agricole, qui souhaite "croître deux fois plus rapidement que le marché sur l’activité des solutions de paiement pour les commerçants" selon Jean-Paul Mazoyer, directeur général adjoint de la banque chargé des technologies, du digital et des paiements, cité dans le communiqué.

"Avec un volume de chiffre d’affaires commerçant de l’ordre de 700 milliards d’euros, le marché français constitue de loin le plus gros marché des paiements d'Europe continentale", ont assuré les deux acteurs. Le paiement par carte bancaire capture la majorité des volumes de transaction en France, qui constitue le marché de Worldline, et la transition des 40% d’usage d’espèces restants vers les paiements électroniques représenterait une belle marge de croissance selon le communiqué.

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Tuesday, April 18, 2023

EXCLUSIF - Crédit Agricole et Worldline veulent créer une ... - Les Échos

Publié le 19 avr. 2023 à 7:30Mis à jour le 19 avr. 2023 à 7:33

Crédit Agricole et Worldline s'allient dans les paiements . La banque verte et le spécialiste des paiements ont annoncé ce mercredi matin la signature d'un accord de négociations exclusives en vue de créer « un acteur majeur du marché des paiements français ».

En alliant le réseau de distribution de Crédit Agricole et la technologie de Worldline , ils espèrent ainsi capter un tiers des 700 milliards d'euros de chiffre d'affaires des commerçants français, qui font de l'Hexagone le plus gros marché des paiements d'Europe continentale.

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Crédit Agricole et Worldline unissent leurs forces dans le paiement - Capital.fr

Crédit Agricole et Worldline unissent leurs forces. Les deux entreprises ont annoncé ce mercredi 19 avril dans un communiqué commun qu'elles souhaitaient unir leurs forces sur le marché du paiement dans le cadre d'un "partenariat stratégique de long terme" prévoyant la création d'une coentreprise en 2025. Celle-ci serait détenue majoritairement par Worldline avec 50% du capital plus une action. "Ce partenariat avec Worldline nous permettra de renforcer notre position de leader sur le marché français des solutions de paiement pour les commerçants", a salué Jean-Paul Mazoyer, directeur général adjoint en charge des technologies, du digital et des paiements de Crédit Agricole SA, l'entité cotée de la banque, cité dans le communiqué.

La banque veut mettre à disposition le potentiel de son portefeuille de commerçants et sa puissance commerciale, via ses réseaux Crédit Agricole et LCL. Le spécialiste du paiement Worldline apportera quant à lui l'infrastructure technique "aussi bien pour le commerce physique qu'en ligne", précise-t-il. Les deux sociétés prévoient d'investir ensemble 80 millions d'euros d'ici 2024 dans ce projet, qui "reflèterait notre ambition commune de créer à terme un acteur majeur à même de fournir des services de premier plan aux commerçants français", déclare de son côté le directeur général de Worldline Gilles Grapinet, cité également dans le communiqué.

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Les services aux commerçants sont la principale activité du groupe, avec un peu plus de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier. L'ancienne filiale d'Atos en comptait 1,25 million de commerçants clients sur sa plateforme à la fin 2022. Les transactions chez les commerçants français représentent 700 milliards d'euros, affirment les deux groupes, faisant de la France le premier marché de l'Europe continentale. Crédit Agricole avait procédé de manière similaire pour se développer sur le marché du crédit-bail automobile, en créant une coentreprise avec le constructeur automobile Stellantis (Fiat, Peugeot, Citroën...).

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Déclaration et paiement de la Contribution sociale de solidarité des ... - Service-Public.fr

Cotisations et contributions sociales

Publié le 18 avril 2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

La contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) doit être déclarée et payée avant le 15 mai 2023. Cette contribution participe au financement de l'assurance vieillesse. Elle concerne les entreprises (privées ou publiques) qui réalisent un chiffre d'affaires supérieur à 19 millions d'euros hors taxes.

Image 1Crédits: © NanSan - stock.adobe.com

La date d’échéance pour la déclaration et le paiement de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) est fixée au 15 mai 2023.

La C3S doit être payée par les entreprises privées et publiques réalisant un chiffre d’affaires: titleContent hors taxes supérieur à 19 millions d'euros.

Les entreprises assujetties à cette contribution doivent faire leur télédéclaration et leur télérèglement sur le site net-entreprises.fr. Les démarches s'opèrent de façon sécurisée avec une inscription gratuite préalable sur le site.

Le recouvrement de la C3S est assuré par l’Urssaf Provence-Alpes Côte d’Azur.

À noter

En cas de retard de paiement ou de déclaration, l'entreprise doit payer une majoration fixée dans la limite de 10 % des contributions dues.

Rappel

La C3S est seulement due pour les entreprises existantes au 1er janvier de l'année.

Où s'orienter en cas de besoin ?

Il est possible de contacter l'Urssaf pour toute question relative à la C3S :

  • par téléphone au 0 806 804 260 (service gratuit + prix de l'appel) ;
  • par courriel en remplissant le formulaire C3S ;
  • par courrier : Urssaf Provence-Alpes Côte d'Azur - recouvrement C3S - 06913 Sophia-Antipolis cedex.

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Monday, April 17, 2023

Déclaration et paiement de la Contribution sociale de solidarité des ... - Service-Public.fr

Cotisations et contributions sociales

Publié le 18 avril 2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

La contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) doit être déclarée et payée avant le 15 mai 2023. Cette contribution participe au financement de l'assurance vieillesse. Elle concerne les entreprises (privées ou publiques) qui réalisent un chiffre d'affaires supérieur à 19 millions d'euros hors taxes.

Image 1Crédits: © NanSan - stock.adobe.com

La date d’échéance pour la déclaration et le paiement de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) est fixée au 15 mai 2023.

La C3S doit être payée par les entreprises privées et publiques réalisant un chiffre d’affaires: titleContent hors taxes supérieur à 19 millions d'euros.

Les entreprises assujetties à cette contribution doivent faire leur télédéclaration et leur télérèglement sur le site net-entreprises.fr. Les démarches s'opèrent de façon sécurisée avec une inscription gratuite préalable sur le site.

Le recouvrement de la C3S est assuré par l’Urssaf Provence-Alpes Côte d’Azur.

À noter

En cas de retard de paiement ou de déclaration, l'entreprise doit payer une majoration fixée dans la limite de 10 % des contributions dues.

Rappel

La C3S est seulement due pour les entreprises existantes au 1er janvier de l'année.

Où s'orienter en cas de besoin ?

Il est possible de contacter l'Urssaf pour toute question relative à la C3S :

  • par téléphone au 0 806 804 260 (service gratuit + prix de l'appel) ;
  • par courriel en remplissant le formulaire C3S ;
  • par courrier : Urssaf Provence-Alpes Côte d'Azur - recouvrement C3S - 06913 Sophia-Antipolis cedex.

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UpStream Pay, la plateforme SaaS d’expérience de paiement unifiée au service de la croissance - BFMTV

L’expérience de paiement est le point culminant du parcours d’achat. Bien optimisée, elle peut être un véritable vecteur de distinction et de satisfaction client. Elle apparaît également comme un puissant levier de conversion.

Fondée en 2021 à Lille par un collectif de commerçants, UpStream Pay représente une nouvelle génération d’acteurs dans la chaîne de valeur du paiement. Désignée sous le nom « d’orchestrateur de paiement », cette nouvelle catégorie connaît une forte croissance sur un marché du paiement de plus en plus complexe.
UpStream Pay propose aux commerçants une plateforme SaaS d’expérience de paiement unifiée pour améliorer la satisfaction client et booster le chiffre d’affaires. Un véritable atout pour les commerçants.

Le paiement est une étape importante du parcours d’achat. Trop souvent délaissée par les e-commerçants, cette phase est pourtant la plus cruciale puisqu’elle représente le moment où la vente se concrétise ou non. Les acheteurs s’attendent à pouvoir valider leur panier rapidement, payer avec leur moyen de paiement favori, et ce, sans difficulté. Dans le cas contraire, ils n’hésitent pas à se tourner vers un autre marchand. 54 % des utilisateurs ont déjà abandonné leur panier car ils ne retrouvaient pas leur méthode de paiement habituelle. Pour l’e-commerçant, les conséquences peuvent alors être majeures et impacter de façon importante l’activité et le chiffre d'affaires.

Pour faire face à ces problèmes, UpStream Pay offre une solution d’orchestration de paiement clés en main qui permet aux commerçants d’agréger toutes les solutions de paiement, de personnaliser leurs parcours utilisateurs et d’optimiser en temps réel et en un point unique la gestion et l’acceptation de l’ensemble de leurs flux de paiements.

Cette solution aide ainsi les commerçants à construire une offre de paiement sur-mesure, à enrichir l’expérience client et à accélérer leur croissance en France et à l’international.

Proposer une expérience de paiement plus fluide

À travers sa plateforme unique et l’accès à son catalogue de plus de 80 partenaires de paiement connectés, UpStream Pay simplifie l’intégration des méthodes de paiement sur les sites e-commerce.
Grâce à la data unifiée et orchestrée sur la plateforme, le commerçant peut également testez, mesurer et comparer les performances de ses partenaires afin d’optimiser le succès de ses transactions.De plus, sur ce même outil, les commerçants récupèrent l’ensemble de leurs journaux de transactions consolidés, génèrent leurs propres reportings personnalisés et simplifient ainsi la réconciliation financière.

UpStream Pay s’est progressivement installée comme l’un des leaders sur le marché français. « Aujourd’hui, le monde du paiement est en pleine ébullition, la demande est très importante et tout cela va mener à des profondes mutations et à une expérience de paiement unifiée dans le monde du retail au sens large » explique Rami Salem, directeur général d’UpStream Pay qui, dans ce contexte-là, est amené à jouer un vrai rôle à l’avenir.

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec OpenMedias. La rédaction de BFMTV n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

En partenariat avec OpenMedias

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Sunday, April 16, 2023

Paiement CB à distance sur TPE : un usage encore trop répandu ... - TendanceHotellerie

Quel hôtelier n’a pas en tête à minima un douloureux et amer souvenir d’un client ayant contesté auprès de sa banque le paiement d’une réservation,voir même le fait d’être venu dans votre établissement ?

Pourtant, vous avez gardé une délicieuse image de ses enfants tapageurs et de son chien remuant. Le souvenir est d’autant plus amer que la réservation avait été prise par téléphone et la confirmation faite par prise d’empreinte CB dans votre PMS ….Sans authentification forte. Résultat : Perte sèche de chiffre d’affaires sur la totalité de son séjour et non contestable ! Gloups...

Comment éradiquer ce type de transactions des usages de vos équipes, sans pour autant perdre du temps,ni devoir investir plus ou passer un master de spécialiste en cybersécurité ?

Retrouvons ensemble :

  1. Le Rôle de l’éditeur de logiciel PMS
  2. Les risques des réservations par email ou téléphone non sécurisées
  3. La règle de sécurité simple et fondamentale
  4. Les solutions côté PMS et usage

1 -Le Rôle de l’éditeur de logiciel PMS

PMS, technologie, règlementations,paiements,process, usages… Ne restez pas seuls et appuyez-vous sur votre éditeur de logiciels.

Chez Sequoiasoft nous avons pour habitude de préciser que la plus belle des technologies n’est rien sans l’humain. Elle est d’ailleurs d’autant plus inefficace si elle n’est pas utilisée,au profit d’usages installés dans la tradition et les process hôteliers. C’est pour cela que nous prenons à cœur chaque jour de conseiller nos clients dans leur transition digitale car celle-ci est inopérable sans accompagnement au changement.

Nous souhaitons ici mettre en lumière des usages risqués dans le cadre des réservations par téléphone ou mail : les paiements par carte bancaire à distance sur TPE, sans authentification forte.

Savez-vous identifier dans votre PMS les réservations, et plus globalement les transactions par carte bancaire, qui ont été opérées avec une authentification forte (SCA), et celles sans,tous canaux confondus(direct, channel manager…) ? Si vous savez répondre à cette question alors vous savez évaluer les risques de perte de chiffre d’affaires sur la partie des transactions non authentifiées car contestables et opposables.

2 - Les risques des réservations par email ou téléphone non sécurisées

(Mode MOTO - Mail Order Telephon Order)… Un héritage non grata !

Si la part des réservations en ligne (et donc des transactions bancaires sécurisées et garanties car conforme à la règlementation DSP2 en vigueur) ne cesse d’augmenter (et nous nous en réjouissons tous), la volumétrie des transactions prises à distance sur TPE ne diminue pas assez vite. Certains segments de voyageurs aiment encore appeler les hôtels ou envoyer un email pour effectuer une réservation.

L’usage du mode MOTO est un héritage d’une société de consommation non digitale dont les professionnels de l’hôtellerie restauration pourraient bien se passer puisqu’il les expose à 4 risques et faiblesses :
  • La fraude sur carte bancaire et tous les risques financiers et de réputation associés… sans compter l’angoisse quotidienne générée dans vos services de réservations ou à la réception
  • La contestation et l’opposabilité de ces paiements collectés jusqu’à 13 mois après la transaction dans l’espace européen (70 jours en dehors). Pendant cette période le voyageur peut contester avoir effectué la réservation et le paiement avec sa carte bancaire, ou avoir lui-même séjourné dans l’établissement. Côté voyageur, la banque dispose d’1 jour ouvré après la notification pour rembourser son client.
  • La perte sèche de chiffre d’affaires non recouvrable en cas de contestation, que le séjour ait été consommé ou non.
  • La perte de productivité pour vos équipes et de fluidité de paiement pour le client, liées à l’impossibilité d’effectuer des paiements récurrents à partir de la même carte bancaire,pour débiter la totalité des prestations réservées ou consommées par le client pendant son séjour.
Attention également aux autres modalités de paiement par carte bancaire non sécurisés :
  • Les paiements différés (prépaiementavant l’arrivée et frais d’annulations ou de no-show) avec des cartes pré-enregistrées sans authentification forte.
  • Les réservations potentiellement transmises par le Channel Manager qui arrivent sans CVV dans le PMS, oua vec un paiement sans authentification forte car hors UE.

3- Larègle de sécurité simple et fondamentale

On ne saurait donc trop rappeler la règle fondamentale :

Seules les transactions par carte bancaire ayant reçu une authentification forte sont non opposables et donc non répudiables, et donc vous garantissent le paiement des sommes, que le règlement ait été différé,fait partiellement, totalement au moment de la réservation, après la réservation, ou après le séjour.

Rappelons qu’une transaction par carte bancaire peut prendre plusieurs formes :

  • Le dépôt de caution pa rpré-autorisation
  • Un paiement partiel
  • Un paiement fractionné / par échéancier automatique ou manuel
  • Un paiement total

Rappelons également que le protocole d’authentification forte prévoit la réalisation d’au moins 2 des 3 conditions suivantes :

  • Code Pin ou mot de passe (sur un site web, une app mobile ou TPE)
  • Validation du paiement sur un appareil/device authentifié comme appartenant au porteur de la carte
  • Une validation biométrique par empreinte digitale, reconnaissance faciale (technologie embarquée sur tous les smartphones haut de gamme récents) ou reconnaissance d’iris (peu répandu)

La thématique de l’article nous appelle également à rappeler une règle encore plus essentielle,avant même la saisie du numéro de la carte dans le TPE :ne saisissiez JAMAIS les éléments de la carte bancaire sur un Post-it ou bien même la photocopie de la carte bancaire au moment du check-in !

4 - Alors quelles solutions mettre en place et comment changer vos process ?

1. Equipez-vous d’un logiciel PMS qui vous facilite la tâche ! Votre PMS embarque-t-il un moteur de réservations intégré ? Vous permet-il actuellement d’automatiser l’envoi de liens de paiements sécurisés par email ou sur mobile via SMS ?

2. Accompagnez et formez vos équipes en permanence et avant chaque début de saison pour leur faire comprendre les risques et leur proposer des méthodologies et process simplesviale PMS.

3. Redirigez au maximum vos clients vers le moteur de réservations de votre site internet, qui embarquel’authentification forte.Le bénéfice du moteur de réservation natif, comme celui d’Asterio,est élevépuisque :
  • La passerelle de paiement intégrée gère les authentifications fortes
  • Le systèmeenregistresystématiquement les CVV directement dans le coffre-fort PCI DSS Sequoiasoft
  • Le système récupère le CVVvia le coffre (Token) dans le cadre d’un lien de paiement

4. Appuyez-vous sur les dispositifs d’automatisation du PMS. Ainsi Asterio embarque l’automatisation d’envoi de communications email ou SMS contenant des liens de paiements avec authentification forte. Cette automatisation peut même être couplée à un moteur de règles qui détecte le canal de réservation et envoie des communications différenciées et adaptées grâce à des modèlespré-établis.Voici quelques scenarii :

  • Réservation par téléphone. Asterio envoie par email un lien de paiement sécurisé avec authentification forte, vous permettant par ailleurs de débiter les ventes et consommations supplémentaires sur les différents centres de profits (minibar, restauration…), sans avoir à redemander sa carte bancaire. Les liens de paiement générés par Asterio sont paramétrables pour proposer (ou non) des prestations complémentaires (accueil en chambre…) au moment de la confirmation de réservation par exemple, et qui seront rajoutées au paiement.
  • Réservation par email. Idem.Vous pourrez même le rediriger vers le moteur de réservations multiactivité d’Asterio pour réserver des prestations additionnelles (cross-sell) par exemple un soin au spa, un dîner au restaurant, ou une location de vélo électrique.
  • N’oubliez pas également le fort potentiel de chiffre d’affaires incrémental permis par les liens de paiements intégrés aux communications de pré-séjour ou pré check-in ou depuis le portail client proposé par Asterio.

Les hôtels investissent chaque année une partie de leur budget dans l’évolution de leurs sites Internet, dans leur visibilité en ligne et dans la gestion de leur e-réputation. Proposer une expérience de paiement sécurisée est également un levier de réassurance et de confiance auprès des voyageurs et futurs clients, qui fera augmenter le nombre de vos réservations directes et votre panier moyen !

Pour aller plus loin 2 articles :
Sécurité des paiements online, en réception et en points de vente : êtes-vous au point ?
Paiements et parcours client : comment transformer un moment anxiogène en point fort de l’expérience client ?

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E-houwiya : La nouvelle carte de paiement électronique prépayée ... - Webmanagercenter

E-houwiya
Logo E-houwiya

Le ministère des Technologies de la communication a lancé, samedi, la première carte de paiement électronique prépayée “E-houwiya” liée à l’identité numérique, à partir du bureau de la poste centrale de Tunis situé à la rue Charles de Gaulle à Tunis.

Le ministère a indiqué, dans un communiqué rendu public samedi, que 10 000 cartes de paiement électronique – e-houwiya – seront remises gratuitement.

Pour obtenir la carte e-houwiya, il faut avoir un porte-monnaie électronique dans le portail citoyen et une identité numérique. Elle permet aux citoyens d’effectuer des paiements et les opérations de retrait et faciliter les transactions financières de manière simple et sécurisée.

Il est possible d’obtenir la carte de paiement électronique “E-houwiya”, dans les diverses régions de la République, sans obligation de se déplacer, puisque la carte peut être envoyée à l’adresse mentionnée par le citoyen sur le portail citoyen, via un message garanti, après une demande via le portail citoyen et en utilisant l’identité numérique.

Il faut s’assurer que le solde du porte-monnaie est activé en le rechargeant, après l’accès à l’espace du porte-monnaie électronique et la connexion au portail citoyen et avoir créé un compte pour le porte-monnaie électronique et la carte de paiement électronique “E-houwiya”.

La Poste Tunisienne, après avoir accepté les conditions générales, adresse la carte à ses titulaires par lettre recommandée à leur domicile inscrit sur le portail citoyen.

Le titulaire de la carte l’active via le portail citoyen dans l’espace porte-monnaie électronique en entrant le mot de passe composé de 8 caractères, reçu avec la carte.

La carte de paiement électronique “E-houwiya” permet aux citoyens de bénéficier de nombreux services financiers numériques, y compris le paiement en ligne des services via le portail citoyen, le paiement via téléphone mobile avec tous les opérateurs de télécommunications et via des applications pour téléphones mobiles, le paiement d’achats et de services via Internet et les terminaux de paiement (TPE).

La carte permet également de retirer de l’argent des distributeurs automatiques de billets (DAB) postaux et bancaires, en profitant de tous les services disponibles dans l’application numérique “D17” de la poste tunisienne, qui comprend le transfert d’argent, le paiement des factures, la recharge des lignes téléphoniques mobiles et le paiement par mandats postaux.

Les titulaires de la carte de paiement électronique peuvent la recharger en cas de besoin de manière simple en téléchargeant de l’argent dans les bureaux de poste et en effectuant un virement à partir des cartes bancaires, nationales ou internationales, auprès des distributeurs automatiques de billets (DAB) de la Poste Tunisienne, et effectuer un virement à partir d’une carte prépayée de Paiement par téléphone mobile et par virements nationaux émis à partir de comptes courants postaux ou bancaires.

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Portrait des ventes pour non-paiement des taxes - CFNJ

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